Gestion de la ripisylve

 

La ripisylve correspond à la végétation installée sur la berge d’un cours d’eau. Elle est généralement composée de trois types de végétation, nommé « strate » : les plantes herbacées, les arbustes et les arbres.

Cette végétation est indispensable au bon fonctionnement du cours d’eau, en assurant les fonctions suivantes :

  • réservoir biologique, en fournissant cache, abri et nourriture pour la faune ;
  • maintien des berges, grâce aux racines qui retiennent la terre ;
  • ombrage du cours d’eau, qui limite le réchauffement des eaux ;
  • épuration des eaux souterraines, en retenant les engrais épandu dans les champs ;
  • prévention des crues, en dissipant la force du courant et en retenant les matériaux flottants.

 

Il est important de trouver un bon équilibre pour la gestion de la végétation présente sur les rives des cours d’eau. Bien souvent on remarque deux cas de figure :

·         L'entretien des berges est délaissé ce qui entraine :

-          Appauvrissement de la faune et de la flore par ombrage trop important

-          Apparition d’ embâcles d'origine naturelle ou non

-          Accessibilité au cours d'eau difficile

-          Colmatage des fonds et blocage de la migration des poissons

 

·         Un excès d’entretien des berges, entrainant :

-          Prolifération de la végétation aquatique due à un ensoleillement trop important

-          Déshabilitions et érosion des berges

-          Altération du rôle épurateur de la ripisylve

Source : Toulouse métropole

Le propriétaire riverain de cours d’eau est tenu d’entretenir couramment ses ouvrages hydrauliques ainsi que le lit et les berges en contrepartie du droit d’usage de l’eau y afférent (art. L214-15 du code de l’environnement).

Le lit des cours d’eau non domaniaux « appartient aux propriétaires de la rive. Si les deux rives appartiennent à des propriétaires différents, chacun d’eux a la propriété de la moitié du lit, suivant une ligne que l’on suppose tracée au milieu du cours d’eau » (article L. 215-2 du code de l’environnement).

Quelques conseils pour la gestion de la ripisylve